Je suis autiste asperger une forme légère de l’autisme chez moi ce n’est pas vraiment une maladie ni même un handicap. C’est plutôt une autre façon d’être et de penser mais la différence gène les gens et je souffre beaucoup de leur regard même si sa ce voit pas extérieurement
Quand j’étais jeune on disait à mes parents “elle parle trop bien” “elle est intelligente mais a des difficultés à être en groupe” ou encore “elle est trop lente tout le temps dans la lune” bref je ne serai pas capable de faire une scolarité ordinaire, il faudra peut-être songer à me mettre dans un institut etc etc etc… je suis allé voir des psy fait des tests résultat : j’ai un QI qui frise les 120 et la présomption de problèmes auditifs (il fallait me répéter 50 fois les mêmes choses avant que je réagisse) a été écartée ainsi que divers problèmes d’équilibre enfin je ne sais plus j’étais trop jeune donc je suis peut être surdouée et rien d’autres mais sa colle mal avec mon comportement ma façon de faire alors je continu à voir des psy sans résultats
A 8 ans mes parents déménagent, je les suis évidement. je suis énormément perturbé par ce changement comme pour tous les changements d’ailleurs je les gère extrêmement mal
Je vois une autre psy toujours sans résultats
Redéménagement re pertes de repères
Mes années collèges sont difficiles les déménagements proches les élèves qui me font subir en permanence remarques et insultes en tout genre parfois attaques physiques etc. … En 3 ème ma grand-mère décède : encore un gros bouleversement ce qui me vaut de redoublé ma 3eme j’obtiens tout de même mon brevet des collèges Pendent cette 2eme année je me suis un peu posée j’ai repris des bases. Bref j’ai grandi et je me sentais prête à gérer les changements d’établissement en vue de la rentrée au lycée
C’est sans conter le divorce de mes parents et la lettre que je reçois cette année la pendent les grandes vacances me disant que j’étais convoqué pour un rendez-vous pour un dépistage de l’autisme
Primo l’autisme je ne savais pas ce que c’était sinon un handicap lourd l’image du gamin complètement coupé du monde quoi Secondo entre le monde des handicapés et moi il y avait un gouffre ce qui ne m’empêche pas de les respecter évidement
Bref je suis rentré au lycée complètement paniqué sans plus savoir qui j’étais sans repères. L’année a commencé comme toutes les autres malgré tout les profs les petits soucis et les gros et puis les rendez-vous pour le dépistage ont commencé : entretien énième test de QI etc je tien tant bien que mal le coup je gère comme je peu les cours les autres élèves qui comme d’habitudes m’envahissent ect
Et puis suite a une grosse dispute avec ma mère je craque littéralement après 3 jours de maintes réflexions je me rends à l’hôpital J’ai déjà fait pas mal de fugues les années précédentes c comme sa que je réagis quand j’arrive plus à suivre et à comprendre ce qui ce passe autour de moi je fuis, je m’isole. Le truc c’est que j’ai remarqué que 3 jours plus tard je recommençais à m’enfoncer donc sa ne servait à rien de piquer ma crise et j’ai cherché une autre solution utile pour m’isoler mais aussi pour pouvoir reprendre correctement le fil du quotidien
Donc je me suis rendue à l’hôpital je me suis motivé à fond pour pouvoir parler au psy j’y suis resté une semaine sa m’a fait du bien j’ai pu réfléchir sur moi-même prendre du recul Quand je suis sortie j’ai eu des médicaments je suis devenue une loque un légume on a vite diminué les doses et quelques mois plus tard j’ai arrêté de les prendre et je ne m’en portais pas plus mal ! Entre temps j’ai reçu le diagnostique juste a la sortie de l’hosto : je suis autiste asperger Grâce aux multiples recherches que j’ai effectuées, je sais maintenant ce que sa veut dire, je sais que si je me débrouille bien c plus un avantage qu’un inconvénient il suffit de l’assumer et que mon entourage me comprenne un minimum
Il commence alors un long travail sur moi-même pour savoir qui je suis au-delà des définitions au-delà des livres que j’ai pu lire travail perturbé par un psy sectaire suite auquel j’ai commencé à me scarifier ce qui signifie un second travail en parallèle pour tourner la page et pour ne plus croire au fond de moi ce que ce psy m’a dit
Voila cela fait maintenant presque 2 ans que ces événements ont eu lieu j’accepte mieux le fait d’être autiste et je vis comme je peux avec j’essaye de mettre en valeur les avantages et d’atténuer les inconvénients ce qui n’est pas simple
C’est un peu long mais c’est un bout de mon histoire un bout de moi pas toujours très positif pas toujours très bien dans sa peau mais au final vachement fière de ses progrès
Pour finir je voudrais vous demander une faveur : ne traitez plus jamais vos camarades ou les gens qui vous énervent sur les tchats le mot est mal utilisé et quand je vois ou entend cela je me sens diffamer au plus au point Et puis accepter un peu plus la différence même si le bonhomme vous rejette. Il peut être très intéressant allez-y en douceur en respectant son espace vital j’ai loupé tend d’amitié en rejetant le monde et ce monde qui a si vite abandonné pour me ranger dans les gens « demeuré » excentriques handicapées je trouve ça dommage pour juste une histoire de poignée de main que je ne supporte pas.
L’histoire de John
Lors de leur première rencontre avec John, les gens ne s’aperçoivent peut-être pas qu’il a des difficultés. John voulait absolument s’intégrer dans une école et ressentait de la frustration à ne pas pouvoir participer. On ne le choisissait jamais pour la formation des équipes scolaires et ne savait pas comment se joindre aux activités dans la cour de récréation. Il était cependant bon en mathématiques et en informatique; il découvrit qu’il pouvait amuser ses camarades grâce à son excellente mémoire des histoires drôles. A 18 ans, on l’a diagnostiqué comme ayant le syndrome d’Asperger (Asperger syndrome) lui fut rendu. Plus tard, celui de dyspraxie (dyspraxia), ainsi que de dépression.
A l’âge adulte, malgré ses bons résultats au Brevet des collèges et au Baccalauréat, il avait du mal à suivre au sein d’un établissement d’enseignement supérieur, jusqu’à ce qu’on lui a procuré un soutien spécialisé. Il eut du mal à trouver un emploi jusqu’à ce qu’on lui a apporté un soutien spécialisé dans les techniques d’entrevues professionnelles, et dans la façon d’organiser sa journée de travail, et découvrit que ceci lui ouvrit beaucoup plus d’opportunités. Ses employeurs le décrivent bon travailleur et très efficace car il a très bon oeil pour les détails.
L’histoire de Jane
Jane n’avait pas beaucoup d’amis à l’école et se trouvait perplexe devant les jeux inventés dans la cour de recréation. Ses camarades de classe lui disaient parfois qu’elle était grossière parce qu’elle faisait des commentaires sur des choses que d’autres pensaient mais ne disaient pas. A l’âge adulte, elle avait du mal à sortir et à fréquenter les gens de façon informelle mais aimait jouer aux échecs et rencontra son mari à un club d’échec. Son mari et ses enfants comprenaient qu’elle préférait suivre une routine et qu’elle était bouleversée si les choses changeaient soudainement alors ils adaptèrent leur vie de famille pour que celle-ci lui convienne.
Elle obtint un emploi de comptable et tout se passait bien jusqu’à ce que l’organisation subisse une restructuration et qu’il y ait beaucoup de changements de personnel. Jane devint de plus en plus anxieuse et se rendit chez son médecin. Celle-ci envoya Jane consulter un psychiatre qui finit par rendre un diagnostique lui attribuant le syndrome d’Asperger (Asperger syndrome).